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« Le défi comme il a été conçu mettait la
barre extrêmement haute et je le savais. C’était réalisable mais très très dur.
La météo m’inquiétait depuis avant le départ, je savais qu’elle aurait une
incidence sur le parcours et hélas elle ne m ‘a pas aidé.
Apres ça laisse des traces physiques :
mon genou gauche et mon tendon droit sont abimés et il va falloir s’en occuper.
Il y a des étapes où j’ai eu mal tout le temps comme la troisième,
Toulouse-Bordeaux, où j’ai eu mal du début à la fin. C’est un défi qui va
laisser des traces. Mais cela dit ces problèmes physiques ne sont pas des
surprises, je savais que ça se passerait certainement et je me sentais capable
quand même, j’ai pris la décision de m’engager dans ce défi en toute connaissance
de cause.
Ce soir je suis évidemment content d’avoir
fini. C’est l’aboutissement d’un projet
global et c’est une fierté que je partage avec une équipe. D’un point de vue
personnel je suis content d’avoir fait ce que j’ai dit que je ferai. D’avoir été jusqu’au bout malgré tout.
J’ai eu des défaillances physiques mais le
mental n’a jamais bougé. Et si ça tient c’est
parce que je crois tellement au message du projet et du coup ça
coordonne tout le reste. Je sais pourquoi je fais ça et le mental se met en
place par rapport à cette conviction. Il faut peut être le vivre pour vraiment
comprendre cette satisfaction qu’on a quand on se dépasse physiquement. Ca ne
m’est jamais venu à l’idée d’arrêter, même dans les passages les plus
difficiles. Il a fallu trouver des idées pour s’adapter à des conditions météos
dures sans dénaturer le défi et sans jamais abandonner. J’étais conscient du
fait que les jeunes des villages et ailleurs me regardaient. Jamais je ne leur
aurais montré l’image de quelqu’un qui lâche, c’est tout le contraire qu’on
doit leur monter. Et ce soir je sais que c’est ce message que j’ai porté sur le
défi. »
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